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Arpèges en Gascogne

Le 14 mai 2023
De 15h à 18h

Lieu Eglise de Tillac32170, TillacFrance
ContactArpèges en Gascogne0622715361

Atsushi Sakaï, violoncelle
Né à Nagoya en 1975, Atsushi Sakai étudie le violoncelle avec Harvey Shapiro et obtient un premier prix à l'unanimité, premier nommé avec le Prix Jean Brizard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller. Passionné très tôt par le violoncelle historique et la viole de gambe, il reçoit parallèlement l'enseignement de Christophe Coin en cycle supérieur et de perfectionnement dans le même établissement.
On le retrouve au sein d’ensembles, tels Les Talens Lyriques ou le Concert d'Astrée avec lesquels il réalise un grand nombre de concerts et enregistrements.
Il consacre également beaucoup de son temps à la musique de chambre et au récital où il joue aux côtés de Christophe Rousset et Alain Planès, accueilli sur les scènes les plus prestigieuses. Il est également co-fondateur du Sit Fast (consort de violes), et du Quatuor Cambini-Paris. Encouragé vivement par Diego Masson, Atsushi Sakai décide de se consacrer également à la direction d’orchestre. Pendant plusieurs années, il est chef assistant pour des productions d'opéra au Théâtre des Champs-Élysées ou encore au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en- Provence, avec des orchestres tels que la Camerata Salzbourg, l'Orchestre Symphonique de Madrid et le Cercle de l'Harmonie. En 2010, il dirige «l'Amant Jaloux» à l'Opéra Comique. Plus récemment, il est invité à diriger «Actéon» de Charpentier à l'Opéra de Lille et à l'Opéra de Dijon.
Très actif également dans le milieu de jazz en tant qu'improvisateur, il se produit régulièrement avec Christophe Monniot, David Chevallier et Guillaume Roy. Depuis 2011, il est membre du Quatuor iXi, dont le dernier disque «Temps Suspendus» reçoit un Choc du Jazz Magazine.

Atsushi Sakaï - Bach suites pour violoncelle

Atsushi Sakaï - Bach suites pour violoncelle

Atsushi Sakaï, violoncelle
Né à Nagoya en 1975, Atsushi Sakai étudie le violoncelle avec Harvey Shapiro et obtient un premier prix à l'unanimité, premier nommé avec le Prix Jean Brizard au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Philippe Muller. Passionné très tôt par le violoncelle historique et la viole de gambe, il reçoit parallèlement l'enseignement de Christophe Coin en cycle supérieur et de perfectionnement dans le même établissement.
On le retrouve au sein d’ensembles, tels Les Talens Lyriques ou le Concert d'Astrée avec lesquels il réalise un grand nombre de concerts et enregistrements.
Il consacre également beaucoup de son temps à la musique de chambre et au récital où il joue aux côtés de Christophe Rousset et Alain Planès, accueilli sur les scènes les plus prestigieuses. Il est également co-fondateur du Sit Fast (consort de violes), et du Quatuor Cambini-Paris. Encouragé vivement par Diego Masson, Atsushi Sakai décide de se consacrer également à la direction d’orchestre. Pendant plusieurs années, il est chef assistant pour des productions d'opéra au Théâtre des Champs-Élysées ou encore au Festival International d'Art Lyrique d'Aix-en- Provence, avec des orchestres tels que la Camerata Salzbourg, l'Orchestre Symphonique de Madrid et le Cercle de l'Harmonie. En 2010, il dirige «l'Amant Jaloux» à l'Opéra Comique. Plus récemment, il est invité à diriger «Actéon» de Charpentier à l'Opéra de Lille et à l'Opéra de Dijon.
Très actif également dans le milieu de jazz en tant qu'improvisateur, il se produit régulièrement avec Christophe Monniot, David Chevallier et Guillaume Roy. Depuis 2011, il est membre du Quatuor iXi, dont le dernier disque «Temps Suspendus» reçoit un Choc du Jazz Magazine.

Concert exceptionnel : l'ensemble des six suites pour violoncelle de J.S. BACH jouées par Atsushi SAKAÏ.

Le concert débutera à 15 heures avec les trois premières suites, puis suivra un entracte de 45 mn environ pendant lequel la Compagnie des Mousquetaires de Lupiac présentera une démonstration d'escrime artistique. Deuxième partie du concert à 17 heures avec les 3 autres suites. 

A noter, le 14 mai se tiendra la brocante de Tillac dans le village et les restaurants locaux seront ouverts toute la journée et pourront proposer des rafraîchissements : de quoi occuper le long temps d'entracte

N.B. Vu le côté exceptionnel de ce concert : nous vous conseillons de réserver vos places. Les sièges n'étant pas numérotés, ayez soin d'arriver un peu avant l'heure du concert pour pouvoir choisir votre placement.

Les suites pour violoncelle

Finbar Hosie, Compositeur associé à  Arpèges en Gascogne depuis le début de l’année 2023, nous fait une courte présentation de ce programme avec une ouverture vers d’autres répertoires pour violoncelle solo dans la lignée des suites de Bach.

Finbar interviendra régulièrement dans cette info-lettre pour nous parler de musique contemporaine. Il travaille actuellement à un projet « Ad’Oc » qui associera patrimoine musical pyrénéen et musique actuelle ; nous espérons pouvoir vous faire découvrir son travail au cours de l’été et le présenter en concert à l’occasion des journées du patrimoine 2023.

Bach composa les Suites pour violoncelle seul à Köthen, aux environs  de  1718 – 1723. Œuvres mystérieuses depuis leur conception, le manuscrit original n’a pas été retrouvé et le cycle nous est parvenu à travers différentes copies dont une, considérée comme principale source, est de la main d’Anna Magdalena, la seconde épouse de Bach. Les suites se démarquent dans l'œuvre de Bach par leur continuité ; il semble probable que Bach lui-même les ait écrites comme un cycle. Bach faisait découvrir ses œuvres soit à l’église, soit chez des particuliers où l’on se retrouvait pour manger, boire, passer du temps entre amis, partager les derniers ragots et — accessoirement — écouter de la musique. En contraste, les suites se démarquent par la continuité de l’écoute du public ; la cohésion, très moderne, entre les différentes pièces, conçues comme un véritable concert, plutôt qu’en accompagnement, sont novatrices. Avant le XXe siècle les suites pour violoncelle dont restés méconnues et délaissées des oreilles du public. Tandis que de nos jours, ces suites sont un élément incontournable du répertoire pour violoncelle, d'abord en raison de leurs qualités musicales, ensuite pour leur intérêt pédagogique et théorique. Bach met en valeur et étend toutes les possibilités de resonance, timbre et polyphonie de l’instrument.


Les suites partagent la même structure, divisées en mouvements constituants, héritiers de formes musicales dansées :

Un prélude, une allemande (pièce au contrepoint très structuré), une courante, une sarabande (ancêtre du mouvement lent de la sonate), des « galanteries » (menuet, bourrée ou gavotte) et une gigue (ancêtre du mouvement vif conclusif de la sonate). Chaque suite de Bach constitue un bond en avant de la musique savante : l’avancée de l’écriture pour soliste, le développement de la place du soliste, ainsi que la complexité des recherches techniques du compositeur. La complexité technique s’augmentant de suite en suite, les trois premières suites sont écrites dans des tonalités ne présentant pas difficulté particulière au violoncelle — sol majeur (les fa dièses sont d'accès aisé à toutes les positions), ré mineur et do majeur, ces choix de tonalités influant également sur les qualités résonantes des tessitures basse, alto et ténor du violoncelle que nous parcourons au cours des suites. La cinquième suite ajoute une scordatura, le désaccordage d’une ou plusieurs cordes de l’instrument à des fins timbrales ou techniques ; la sixième suite, écrite pour violoncelle à cinq cordes, est la plus virtuose par une nécessité d’adapter la pièce à l’instrument à quatre cordes : En effet, le XVIIIe siècle est une époque d'inventivité débordante de la lutherie, et la forme des instruments varie beaucoup au travers de l’Europe. Ainsi, cette sixième suite, a été écrite pour le viola pomposa, un petit violoncelle à cinq cordes, aussi nommé violoncello piccolo, un instrument courant de l’époque. La plupart des violoncellistes jouent cette suite sur un violoncelle à quatre cordes. Cette contrainte d’adaptation déclenche directement l’avancée technique du violoncelle avec l'invention des « positions du pouce » au XIXe siècle (la libération du pouce afin d’obtenir les notes les plus aiguës de l’instrument).


La musique pour violoncelle solo se développe depuis ces suites, suivant la lignée de ce modèle de suite devenu phare du répertoire virtuose pour soliste. Ainsi, au début des années 60, le compositeur Italien Luciano Bério entreprend de composer 14 pièces nommées ses Sequenza, chacune pour un instrument soliste. La quatorzième et dernière est celle écrite pour violoncelle, écrite un an avant sa mort. Cette pièce reprend et développe là où Bach s’est arrêté. Notamment en explorant les sons pincés (Pizzicati), désormais courants, et la polyphonie possible entre plusieurs voix au sein d’un même instrument, pincés et avec archet. 

https://www.youtube.com/watch?v=Fc5gF-Il5yg

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